MAJ du 10 juin 2016 - Source :
Le 19 mai, les représentants du Sgen-CFDT de l'URCA ont rencontré en réunion bilatérale de prise de contact le nouveau président de l'Université. Guillaume Gellé a indiqué souhaiter avoir deux à trois fois par an des rencontres bilatérales avec les organisations syndicales afin d'entendre dans le cadre moins officiel que celui d'une instance la parole, les positions et les revendications de chacune.
Le Président de l'Université a d'abord présenté la situation financière « dramatique » de l'Université. L'URCA est sous tutelle de la Rectrice de Reims et l'Inspection générale de l'ESR travaille également au rétablissement financier. En particulier, il a souligné l'explosion injustifiée ces dernières années de la consommation d'HRS, le déséquilibre dans la couverture des besoins d'emploi entre un excédent d'emplois enseignants et un déficit d'emplois BIATSS. Malgré cette situation, la Région Grand Est a accepté de financer entièrement le projet Grand Campus et un retour à l'équilibre est programmé pour 2018.
Pour le Sgen-CFDT, la situation financière est une réalité qui ne peut être contester. Pour autant, il demande que l'emploi, notamment des plus précaires, ne soit pas une variable d'ajustement du rétablissement budgétaire. S'il est d'accord sur le principe de la responsabilité collective de la situation actuelle et pour le rétablissement, il souligne les excès en matière notamment d'HRS.
Pour le Sgen-CFDT, le rétablissement financier de l'Université passe d'abord par une volonté politique de la Présidence d'affirmer un nécessaire contrôle sur l'utilisation des moyens. Cela passe aussi par redonner des responsabilités réelles à un certain nombre d'échelons intermédiaires entre les composantes et la centrale (doyens, services administratifs des composantes.) en appliquant le principe de subsidiarité.
Le rétablissement financier qui est nécessaire à la pérennité d'une Université sur le territoire champardennais aura des impacts sur les personnels eux-mêmes, déjà durement éprouvés par un pilotage à vue ces dernières années. Le Sgen-CFDT insiste donc sur la réintroduction d'un pilotage et d'une politique d'amélioration de la qualité de vie au travail.