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conseil départemental de l'Éducation nationale de la Marne du 25 novembre 2021

MAJ du 17 décembre 2021

Conseil Départemental de l’Éducation Nationale de la Marne du 25 novembre 2021

 

  • Un bilan de la situation sanitaire y a été fait par le préfet.

  • Le bilan de la rentré scolaire par l'inspecteur d'académie.

  • Le président du conseil départemental a présenté les travaux et sectorisations des collèges.

     

  • Deux points ont retenu particulièrement notre attention :

  • l'application du nouveau protocole de non fermeture des classes qui risque d'imposer aux enseignants un double enseignement.

  • La formation des AESH, notoirement insuffisante et toujours postérieure à leurs prises de poste.

 

 

La situation sanitaire

le Préfet commence la séance en présentant la situation sanitaire à ce jour.

  • Il y a 96 classes et 2 écoles fermées.

  • On gagne 10 points d’incidence tous les jours.

  • Il y a des clusters un peu partout professionnels et familiaux.

  • On commence à le ressentir au niveau hospitalier.

  • Certaines maladies reviennent en force : la bronchiolite et d’autres...

Un arrêté a été pris pour étendre le port du masque partout où il y a des regroupements.

On a 76 % de couverture vaccinale dont 75 % avec le schéma complet. Les 12-17 sont bien couverts, le taux de vaccination du département est supérieur aux chiffres nationaux.

Les jeunes étudiants sont bien vaccinés aussi. C’est chez les jeunes enfants qu’on observe une forte montée du taux d’incidence.

Il constate que le retrait du masque a probablement relancé la contamination.

 

L’inspecteur d’académie ajoute que l’enjeu du protocole et de ses modifications est de protéger les enseignants, et de préserver la continuité des apprentissages. Il ne savait pas en amont ce qui allait être décidé.

Sur les tests, il précise qu’on va les renforcer.

Reims et le Grand Reims représentait auparavant le même pourcentage de classes fermées que celui de sa population, soit la moitié. Aujourd’hui un tiers des classes fermées sont sur Reims et le Grand Reims.

  • La circulation du virus touche donc l’ensemble du département.

  • A Suippes il y a un cluster sur une école. On a testé aussi la deuxième école de Suippes qui n’est pas fermée, et également le collège de Suippes pour vérifier l’impact sur le second degré de cette situation, et on a également testé les élèves le jour de la reprise. On a constaté des cas dans les deux écoles, pas sur les collèges.

  • Seule la zone de Sermaize est peu touchée, sinon le virus est partout.

Avec l’accord du préfet il a proposé aux collectivités l’aide partielle de l’État pour l’équipement en capteurs de CO2.

 

Le Sgen-CFDT interpelle l’inspecteur d’académie sur une des conséquences de la non fermeture des classes :

  • Il y a un risque pour les enseignants de se retrouver avec un double enseignement, en présentiel et en distanciel.

  • L’inspecteur d’académie répond que c’est peu probable car il n’y a que 1 à 2 % de tests positifs sur les cas contacts.

  • Nous rappelons que si les parents refusent le test, les élèves demeureront à leurs domiciles.

  • L’inspecteur d’académie indique qu’il attend les textes précis mais qu’effectivement les parents qui refusent les tests devraient voir leurs enfants rester à la maison.

 

L’inspecteur d’académie annonce de probables décisions sur les sorties scolaires d’ici peu pour les restreindre un peu. Celles hors du département… par exemple. Il sait les incidences sur les projets programmés, mais cherche le bon équilibre entre la santé et une certaine liberté.

 

Sur le Bilan de rentrée l’inspecteur d’académie rappelle les priorités définies lors des CDEN et CTSD précédents

  • Il annonce qu’il s’interroge avec la MDPH et l’ARS.

  • Comment se fait-il que l’on perde des élèves, et que l’on monte en notifications sur les ULIS ?

  • Comment adapter l’offre y compris en IME et ITEP pour adapter les moyens à la carte des besoins.

 

Les représentants de la FCPE, soulignent le manque de moyens pour l’inclusion. Il y a un problème de recrutement.

Les AESH n’ont pas de perspectives d’avenir et une trop faible quotité.

 

Le Sgen-CFDT intervient.

Il interpelle l’inspecteur d’académie sur les formations des AESH.

  • Elles sont en quantité et qualité très insuffisantes.

  • Pourquoi ne pas s’appuyer sur l’ARS, les IME et ITEP, sur des professionnels de l’inclusion et de l’éducation spécialisée ? interroge-t-il.

  • Les 60 heures actuelles ne sont pas satisfaisantes.

  • Des modules de 3 heures pour la langue des signe ou pour les dys ce n’est pas sérieux. Autrefois et encore aujourd’hui peuvent être pris en charge des élèves violentés sans préparation psychologique, des handicapés moteur sans formation aux gestes de transfert et de l’intimité.

  • Les AESH recrutées sont placées auprès de l’enfant et formées ensuite.

 

L’inspecteur d’académie admet que l’on peut faire mieux. Il rappelle que l’on a progressé. Effectivement on peut se retrouver sans formation devant l’élève.

Sur l’école inclusive il insiste sur la difficulté de l’exercice. Certains élèves n’ont pas vocation à rester dans les écoles. Il voudrait créer plus de porosité entre l’école les IME, les ITEP, avoir un meilleure articulation entre l’ARS et l’Education Nationale.

 

Le président du conseil départemental présente les investissements au titre du département dans les collèges

  • 32 collèges sont reconstruits ou totalement réhabilités.

  • La reconstruction du collège Université est encore en cours.

  • Pour le collège Brossolette une étude est menée pour sa reconstruction.

  • Le collège de Fîsmes est fini, avec une extension de la restauration. Les effectifs y sont certes en baisse aujourd’hui mais ils vont remonter.

  • Les travaux du collège Université ont coûté 31 millions d’euros à ce jour. 5 phases étaient prévues, la fin étant programmée en 2023. Un nouveau collège, soit F.Legros, soit Brossolette sera lancé avant cette date.

  • Sur le collège Nicolas Ledoux à Dormans les travaux seront bientôt finis.

  • À Fagnières c’est le Gymnase qui est en reconstruction.

La dotation est maintenue à enveloppe constante, + 126 000 euros liés à des difficultés imprévues. Nous ferons face à la hausse du prix du gaz, dit-il. 329 000 euros sont en plus pour les travaux urgents.

Le fond social est de 50 000 euros. Il concerne les établissements qui comptent plus de 47% de CSP défavorisées ou 29% de boursiers. Tous les établissements ne font pas appel à ces fonds regrette-t-il. Ils n’ont été consommés qu’au tiers.

 

Pour le plan numérique collège,

  • 3 agents ont été recrutés. Ils sont 14 en tout dans les services numériques.

  • Ils ont réalisé un inventaire avec la Délégation Académique au Numérique Éducatif.

  • Un guichet unique est mis en place.

Le budget de ce plan est consacré à la remise à niveau des câblages, la dotation en équipements. Il est nécessaire d’harmoniser les matériels.

  • Les équipements sur fond propre restent possibles mais attention à rester dans le cadre technologique pour éviter à nouveau trop de variations.

  • On va doucement sur la virtualisation des serveurs pour éviter les problèmes.

  • Tous les collèges sont câblés.

Il faut éviter les PC de + de 7 ans car il font courir un risque de sécurité et pose des problème d’entretien. On doit homogénéiser le parc, insiste-t-il.

 

Sur KOSMOS.

C’est un marché public. On lui a fait remonter quelques problèmes dans certains établissements. Ils font ce qu’ils peuvent pour améliorer les choses. Probablement en 2022 le même prestataire car sinon cela serait ingérable.

 

À propos de la tarification unique de demi-pension sur tout le département il rappelle que le fond social peut être sollicité pour aider des familles.

  • La charte éco-responsable soutient les établissements qui vont vers les produits de proximité et évitent les gâchis. 16 établissements ont dépassé 35 % de leurs produits en circuits courts.

  • Aide pour la pratique de la natation en sixième 1,20 euros et 75 % des frais déplacements.

  • D’autres aides aussi couvrent les champs de la découverte du monde, les activités artistiques, culturelles, sportives...

 

Les représentants de la FCPE interviennent pour dire que sur Reims il n’y a plus de places en collège.

Le président du conseil départemental répond qu’il n’est pas prévu d’en reconstruire un nouveau mais que si ils en reconstruisent un déjà existant ils peuvent prévoir plus de places.

  • Les sureffectifs actuels sont pris en compte.

  • Une réflexion à l’échelle de Reims et de sa périphérie est à mener.

  • C’est complexe aussi sur Tinqueux. Une modification de la sectorisation est envisagée.

  • Sur Châlons-en-Champagne il y a également des problèmes. On déplace des élèves mais cela ne suffit pas. Victor Duruy est encore en situation de sureffectif.

  • La sectorisation a pour but de diminuer les effectifs de Maryse Bastié et de Saint-Remi, dès cette rentrée.

 

Les collèges Paul fort et Coubertin sont également saturés indique une conseillère départementale.

 

Sur les capteurs de CO2 :

  • Leur coût est de 300 euros précise le président du conseil départemental. Pour l’heure j’ai fait d’autres choix vers le numérique car on ne peut pas tout faire.

  • Ce n’est pas prévu pour 2022.

Pour 2022 une enveloppe complémentaire sera dédiée à des travaux liés à la transition énergétique : isolation et autres. On voudrait végétaliser les établissements avec l’aide et la réflexion des élèves.

 

Sur les collèges, un conseiller départemental remarque que la population circule entre les quartiers. Il constate lui 750 places disponibles sur l’agglomération pour seulement 3 collèges saturés. D’où une redéfinition des secteurs, sous réserve des dérogations qui accentuent le déséquilibre.

 

Les représentants de la FCPE rappellent qu’un collège a été fermé et rasé, et le terrain vendu. Ils affirment eux qu’il n’y a pas seulement trois collèges sous tension. Pour eux l’aide doit aller vers les établissements publics d’abord, et non vers le privé.

 

Le président du conseil départemental réaffirme qu’on ne fermera aucun établissement sur la Marne.

 

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