Nicole MOSCONI a dressé une rapide histoire des recherches sur les inégalités et les genres. Histoire à laquelle ses propres travaux ont largement contribué. Elle a en particulier insisté sur tous les travers, plus ou moins cachés, plus ou moins socialement acceptés, qui créent et entretiennent des inégalités entre filles et garçons à l'école. Par exemple en matière d'occupation de l'espace physique et sonore, de distribution de la parole dans la classe, de biais sexistes dans les programmes. En conclusion, elle a rappelé l'importance de ne pas négliger le curriculum caché c'est-à-dire la différence entre les contenus, les finalités, les objectifs et « ces choses qui s'acquièrent à l'école sans jamais figurer dans les programmes officiels ou explicites », sans que personne ne veuille les enseigner. Une définition qui ne concerne d'ailleurs pas uniquement les inégalités de genre (là, c'est le Sgen-CFDT qui le dit). Pour en savoir plus, retrouver le diaporama présenté par Nicole MOSCONI ainsi que sa fiche sur le site de l'Université Paris-Nanterre. Isabelle COLLET : Dépasser les éducations à... pour une pédagogie de l'égalité Isabelle COLLET a mis l'accent sur les différences imaginées, si ce n'est fantasmées, entre filles et garçons à l'école, tant dans le quotidien qu'en matière d'orientation. Elle a présenté une collection d'images éclairantes sur la persistance des stéréotypes aussi bien dans les affiches destinées à l'orientation que dans celles de l'éducation nationale (recrutement, devoirs faits...) voire dans le recrutement (certaines campagnes de recrutement d'enseignants) Pour endiguer cela, elle suggère que les enseignants puissent proposer des contenus mixtes et variés au quotidien mais précise en même temps que ce type de contenus est encore rare. De nombreux tests démontrent que la menace du stéréotype a un impact immédiat. Ainsi, la dénomination d'un exercice (par exemple dire « jeu de dessin » ou « test de géométrie ») influe sur le taux de réussite des filles ou des garçons. Il faut agir pour l'égalité d'où le concept d'Isabelle COLLET de « toile de l'égalité » (réparti en quatre concepts sous-jacents : exister collectivement, apprendre en confiance, exister singulièrement, avoir un pouvoir sur le savoir => va-et-vient entre ces quatre domaines pour enseigner) Pour en savoir plus, retrouver le diaporama présenté par Isabelle COLLET ainsi que sa fiche sur le site de l'Université de Genève. L'école apprend-elle l'égalité des sexes ?, Isabelle COLLET, ed. Egale à égal Catherine NAVE-BEKHTI, Secrétaire général de la Fédération Sgen-CFDT, rappelle que la question de l'égalité femmes/hommes est une préoccupation tant du Sgen que de la CFDT. Ainsi, chaque année en mars, la CFDT organise Mix'idées, une journée pour l'égalité professionnelle dans la fonction publique cette année. Aujourd'hui, chez les fonctionnaires, il y a encore 500 euros de différence entre les hommes et les femmes dans certains corps. Pour en savoir plus, retrouvez le diaporama présentée par Catherine NAVE-BEKHTI ainsi que la page dédiée sur le site du Sgen-CFDT, de l'UFFA CFDT (ensemble des fonctionnaires) et de la CFDT. L'après-midi a été consacrée à des échanges en groupes afin d'approfondir les sujets évoqués le matin. Pour connaître le thème, la date et le lieu de la conférence-débat 2019, consultez le site du Sgen-CFDT Champagne-Ardenne à partir de la rentrée 2018. |
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