CDEN des Ardennes du Jeudi 25 février 2016
MAJ du 28 février 2016
Déclaration préalable du Sgen-CFDT
Monsieur le Préfet, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, mesdames et messieurs en vos titres, grades et qualités,
Pour les Ardennes, les rentrées se suivent et malheureusement se ressemblent comme deux gouttes d'eau. La décroissance démographique continue de notre département pour les raisons que l'on sait impacte automatiquement les moyens dont dispose l'École pour accueillir les jeunes ardennaises et ardennais.
Pour autant, il faut reconnaître que pour la rentrée prochaine, il y a un frémissement d'inversion de la courbe de la baisse des moyens. On a les inversions des courbes que l'on peut. Lors du dernier CTSD sur les moyens du premier degré, l'administration a de plus entendu voire repris à son compte certaines propositions des organisations syndicales. À défaut de moyens supplémentaires que nous réclamons et que nous désirons tous, saluons ce dialogue social intéressant. Par ailleurs, le Sgen-CFDT, dans le cadre de la loi de Refondation de 2013 dont il soutient les objectifs, approuve les choix faits en direction du renforcement du dispositif PDMQDC et de la brigade de la formation continue.
Pour le Second degré, si 25 collèges sur 35 ont des prévisions d'effectifs négatives, 20 seulement voient leur DHG diminuer dont un seul en Éducation prioritaire et le H/E évolue positivement pour 25 collèges sur 35. Il reste toutefois quelques points d'achoppement.
La rentrée 2016, ce ne sera pas qu'une question de moyens, ce sera aussi question de pédagogie. La réforme du collège nécessite et nécessitera un travail collectif important qui revigore, voire plus, le dialogue entre les acteurs. Le Sgen-CFDT a demandé depuis le début des discussions en 2014 que le Ministère, les Rectorats et les Inspections académiques encouragent ce travail en particulier au niveau des établissements. Nous continuons de demander que les formations d'équipes sur site et sur le temps de travail soient un outil privilégie de construction de ce travail collectif.
En matière de langues vivantes, le Ministère a fait des choix quant aux bilangues. Dont acte. Au-delà, nous estimons que la question de la diversification des langues vivantes ne se limite pas à l'ouverture ou à la fermeture de bilangues d'amorçage, de continuité ou d'accrochage. La diversification doit commencer dans le Premier degré en délivrant des habilitations dans les langues vivantes les plus enseignées dans le Second degré et par la formation, par tous les moyens disponibles, des professeurs des écoles. Par la suite, une réflexion pourrait être menée aussi et par exemple sur les élèves inscrits en LV2 par correspondance en lycée.
Merci de votre attention.