Compte-rendu du CTSD Marne du 8 novembre 2018
MAJ du 10 novembre 2018
Déclaration du Sgen-CFDT au CTSD marne du 8 novembre 2018
Monsieur l'inspecteur d'académie, si on peut se réjouir d?une baisse du nombre d?élèves par classe sur les statistiques départementales on ne peut que souligner que celles-ci cachent des situations fort diverses. La mobilité des populations sur Reims, par exemple, engendre des écarts qui peuvent se creuser en cours d?année. La baisse du nombre des élèves en classe élémentaire est due, quant à elle, pour l?essentiel aux dédoublements de CP et CE1 en REP et ne permet pas forcément dans les autres niveaux une amélioration.
Mais il y a d?autres points sur lesquels nous voulons attirer votre attention.
La gestion des AESH demeure difficile. La charge de leur organiser un emploi du temps est venue s'ajouter aux diverses charges déjà trop lourdes des chefs d'établissement et directeurs et directrices d'écoles. Il serait précieux dans ce cadre que l'on fasse confiance au sérieux de nos collègues et qu'on évite un contrôle tatillon que l'on justifie par une pénurie de moyens.
La mise en place, compliquée, des évaluations de CP-CE1 aura été et sera encore un sujet d'agacement, d'autant plus sensible qu'une fois de plus les collègues l'interprètent comme une mesure déconnectée de leur quotidien et qui aboutit à une forme de surveillance de leur enseignement.
Autre souci récurrent, la prise en charge d?élèves à besoins éducatifs particuliers qu?il n?est plus possible d?inclure dans le système scolaire.
L'école et les collègues n'ont pas vocation à se substituer à la pénurie des établissements spécialisés et de leurs personnels aptes à les accueillir et accompagner.
Il faudrait pouvoir disposer d'une plus grande souplesse et communication entre les dispositifs existants sinon on prend le risque de briser dans certains cas un équilibre fragile et d'aboutir à une souffrance des personnels comme de l'enfant.
Monsieur l'inspecteur d'académie nous appelons donc de nos v?ux de votre part une bienveillance et attention accrues à ces problèmes qui ne vont aller qu'en s?accroissant.
Monsieur l'inspecteur d'académie entend nos déclarations mais en période d'élection il ne peut par devoir de neutralité répondre.
Les observations se feront donc seulement sur les documents de rentrée.
Pour le 1er degré quelques chiffres : il y a désormais
- 131 classes dédoublées
- ce qui fait 48 classes supplémentaires
- 2 ULIS de plus à Terme Hilaire et Tournebonneau
- les dispositifs -3ans passent de 17 à 18
97% des communes sont en dérogation sur 4 jours
6 communes restent sur 4,5 jours : Châlons-en-Champagne, Compertrix, Mardeuil, Pierry, Saint-Brice Courcelles, Saint-Hilaires-le-Grand
La convention ruralité de la Marne a été signée et sera présentée au prochain CDEN
Elle permettra une dotation de +4 postes
Le département a perdu 580 élèves dans le 1er degré publique
il y a 433 écoles, et donc + 48 classes
Ecole primaire de Joliot Curie est à 21 classes
Services civiques : Chaque IEN a un droit de tirage de 4 contrats de 6 ou 8 mois
consultation rythmes scolaire sur Châlons : quatre propositions, 3 sur 36semaines (avec 4,5 jours) , une sur 37,5 semaines.
C'est en cours. L'IA est informé mais n'intervient pas sur la liberté du maire de consulter la population.
Une dérogation serait nécessaire par la rectrice pour un calendrier sur 37,5 semaines.
L'augmentation des effectifs est plus importante que prévue en second degré : + 271 avec donc une sous estimation de 127 élèves
146 élèves en moins en 6 ièmes, +120 en 5 ièmes, +98 en quatrièmes, +158 en troisièmes
SEGPA
701 élèves, 1 division en moins, 3,25% des effectifs.
ULIS : 48 élèves de plus
2 ouvertures : une à Saint Rémi, une à Schuman,
Taille des collèges :
170 à Montmort-Lucy
Victor Duruy 652
Les représentants des personnels soulignent que les effectifs sont élevés partout. L'annonce de suppression créé dans ce contexte forcément l'inquiétude.
L'inspecteur d'académie dit qu'il essaye de faire au mieux pour respecter l'équité d'où une campagne très tardive l'année car la marge de man?uvre est effectivement faible.
Il rappelle qu'une UPEAA est en plus sur François Legros, que nous sommes sur les épures nationales mais, avec, certes des situations très variables localement
Il s'efforce de préserver l'éducation prioritaire, et reconnaît des effets de seuils inévitables.
L'inspecteur d'académie fait un point rapide sur le dispositif devoirs faits : 4130 HSE sur cette année, pour septembre, octobre, novembre, décembre.
Le but est d'accompagner les élèves les plus fragiles, cibler ceux-là pour 2, 3, 4 heures de devoirs faits. Permettre leur autonomie est un des objectifs.
(enseignants, assistants, services civiques, CPE sont engagés)
Le deuxième trimestre pourra être plus abondé. Comme le calcul se fait sur l'année civile, la baisse actuelle est en partie un rééquilibrage de l'année dernière.
Les représentants du personnel observent que les dispositifs se renouvellent sans que leurs effets soient évalués. Il faudrait faire un véritable bilan objectif.
L'inspecteur d'académie souligne qu'il y a déjà une auto évaluation sur les établissements pour voir les effets sur l'autonomie par exemple après la 3 ième pour le Lycée. Un partage d'expérience serait possible sur les réunions de bassin.
Il revient sur la nécessité d'éviter une posture de passivité de l'élève. S'il n'y a pas d'engagement cela peut être contre-productif.
Il fait confiance aux enseignants pour éviter cela.